Gilles Di Raimondo

Océans sans frontières, Gilles Di Raimondo photographe de talent, vu comme l’un des meilleurs spécialistes de la photographie subaquatique, qui a su sublimer la richesse des profondeurs d’un Océan à l’autre…Il entretient avec l’image des rapports qui relèvent du passionnel et dans lesquels l’émotion alimente le feu sacré…Cette curiosité sans limite lui permet de saisir du plus inattendu….Hippocampe pygmée au majestueux requin baleine où comme ici dans les eaux troubles d’Afrique du sud…Théâtre d’une profusion alimentaire.

Banc compact immense de sardines qui se réunissent chaque année pour remonter le long des côtes d’Afrique du Sud pour en faire un espèce d’immense garde mangé itinérant, cette profusion alimentaire excite la convoitise et l’appétit de tous les prédateurs , des oiseaux, des dauphins, des baleines et au milieu de tout cela, les grands requins et dans les eaux d’Afrique du Sud il y a les plus redoutables représentant d’entre eux, les requin blanc et les requin tigre et tout ce beau monde vient s’exciter dans cette profusion alimentaire et inutile de dire qu’a la fois on a une immense envie de voir ce qui si passe et une certaine retenue car ce spectacle est à la fois effrayant et dantesque.

Sur la piste d’inattendu migrateurs du monde marin…Les requins et les sardines, à l’approche des côtes sud africaine du Transkei et l’océan indien ou se déroule l’un des plus impressionnants spectacles de la nature.

Les prédateurs sont en attentes d’un banc de plusieurs milliards de sardines qui migrent chaque hiver austral dans ces eaux, territoire des requins tigres et des requins blanc ou à chaque plongée la tension est palpable. Le requin tigre dont en peux s’attendre à une attaque quand il commence à fermer les yeux est le plus vorace et le moins regardant, il est réputé se nourrir d’autres requins, d’oiseaux de dauphins ou de tortues dont il parvient à broyer la carapace

L’incroyable migration des sardines va bientôt se produire au pied de cette côte déchiqueté où les rouleaux d’écumes rendent presque impossible l’accès à la mer, les habitants de cette côte sont donc devenus naturellement fermier plutôt que pêcheur.
La présence près des côtes d’une multitude de baleines grande prédatrice de ces bancs de poissons, elles migrent depuis l’Antarctique pour mettre bas dans eaux chaudes des tropiques plus clémente pour leurs baleineaux, en chemin ces baleines n’hésitent pas à se gaver de sardines. Elles sont plus de 40 par jour à passer par ici coller à la côte pour éviter le puissant courant D’agoulas qui les freinerai dans leurs progressions. La présence de dauphins en chasse à une vingtaine de mètre de profondeur confirme qui c’est passé quelque chose…